Fiche du témoin

Jean Le Meur

Le 18 novembre 1959, le petit Jean Le Meur quitte Paimpol et embarque comme novice pont sur France 1. Il  a écrit sur ses campagnes à bord des textes  pleins de poésie, de sensibilité et de délicatesse. Il est, depuis 2003,  un fidèle des rendez-vous « Alors, Raconte » depuis 2003.

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De Paimpol à La Pallice : premier embarquement sur le France 1

Un récit de jean Le Meur

Carreleur ou marin

Mai 1958. A 14 ans et demi, à la fin de la classe de quatrième à Paimpol le directeur du cours complémentaire convoque ma mère un dimanche matin. Certes, mes résultats scolaires pêchent, en algèbre surtout, néanmoins, je traîne une moyenne générale de 9,75/20 qui à ses yeux justifie  cette condamnation sans appel : « Mme Le Meur, votre fils est une ruine ! ». C'est en ces termes choisis qui participent au déshonneur d'un pédagogue, doublés d'une perspective professionnelle aléatoire et imposée, que nous cheminons à pied, moi honteux, ma mère humiliée, sur la longue route qui nous ramène à notre domicile. Ainsi, sans aucun doute trop peu intelligent pour poursuivre mes études, la sanction est tombée : « Il sera carreleur à Brest, ou marin ! ». Ainsi, c'est décidé ! En même temps que les premières chaleurs de juin marquent la fin de l'année scolaire pour tous mes camarades, le glas de mes études a sonné. Dès septembre, une vie nouvelle s’ouvrira dans cette école d’apprentissage maritime du Trieux, située à portée de voix de mon domicile ou bien dans une entreprise du bâtiment. Entre carreleur et marin, à l'époque où la marine marchande française est encore la cinquième du monde, il n'y a pas photo, et quoique ne le connaissant pas, le métier me paraît plus noble. Par ailleurs, fierté locale, le quartier maritime de Paimpol est à cette époque, supposé être le deuxième des inscrits maritimes en France, derrière Marseille. Ici tout le monde est marin semble dire le directeur. Surtout quand on ne sait pas faire autre chose… Neuf mois d'apprentissage aux saveurs militaires, et me voici titulaire de mon certificat d'apprenti marin, option mécanicien. Déjà une querelle de niveau entre les mécaniciens et les matelots est engagée. Le métier du mécanicien  est affublé du  surnom peu flatteur de « bouchon gras », tandis que nous mêmes méprisons nos camarades du pont, en les traitant de « matelots potasse ».

Vous êtes priés de vous présenter en qualité de novice pont…

 Au cours du mois de juin 1959, recueillant dans le journal« le marin » les adresses de plus de 30 compagnies de navigation, avec cette candide écriture, balbutiante,  tant dans son expression que dans sa forme, j'adresse plus de 20 lettres à des compagnies qui à l'époque ne rechignent pas à recruter : « Mousses et Novices ». Les réponses, dactylographiées sur du papier à en-tête, probablement avec des vieilles Remington, nous arrivent déjà à la fin de l'apprentissage nous octroient un titre envié officiel de reconnaissance. Pour les uns ce sera la Compagnie Générale Transatlantique pour d'autres la Compagnie des Chargeurs Réunis, la Compagnie Paquet, etc. La réponse positive qui m’est adressée émane de la Société Navale Delmas Vieljeux. (SNDV) Elle est libellée en ces termes : « Vous êtes prié de vous présenter en qualité de novice pont le vendredi 17 novembre 1959 sur le « NMS France 1 » au port de La Pallice. » Malgré ma qualification « machine », je n’hésite pas à prendre cet emploi à contre-courant. En réalité cela ne me gêne pas véritablement, l'essentiel étant désormais de faire « quelque chose de ma vie ». C’est l’expression consacrée à la maison. Les dés sont désormais jetés, ainsi, je vais très certainement me retrouver avec des gens de ma catégorie intellectuelle et sociale, à savoir, si j'entends et traduis mon mentor du cours complémentaire, pas très intelligents ni évolués, juste ce qu'il faut pour obéir. Avait-il fait sienne la définition du marin dans l'ancien Larousse ?  « Le marin, homme peu civilisé vivant d'alcool, de femmes, et de tabac. ».

 

Le départ

 

Il m’a fallu ouvrir un vieux livre de géographie pour localiser La Pallice, que j’aurais situé à n’importe quel point du littoral français. Désormais, muni des précieux renseignements relatifs à ma destination, accompagné de ma mère nous cheminons, acteurs d'une symphonie que nous pouvons intituler : «la marche à reculons», jusqu’à la gare de Paimpol, lieu de transition à toutes les mutations à venir, comme la conciergerie sous la révolution, antichambre de la guillotine. Nos gestes sont lents, lourds, que nous faisons traîner comme pour éviter de passer tout de suite à la partition suivante. Triste comme ce mois de novembre qui égrène ses silences las, longs, lourds, épais. Avec ses airs d'antiquités sans intérêt, ratatinée, cabossée, blessée de toutes parts, ma valise a l'apparence d'un outil de croque-mort en partance pour son dernier voyage. Elle me fait un peu honte. Mais une fierté aussi mal placée que celle-là, quand on n'a pas le sou on doit la remiser dans le placard aux couleuvres. Dehors enfin une pluie fine égrène le temps et la mélancolie de nos derniers instants en famille. Maman a évidemment décidé de m'accompagner, à pied bien entendu, car nous n'avons qu’un vélo pour deux, jusqu'à la gare distante de 4 km. Ce sera son Golgotha du jour. Enfin, un de plus, qu'elle assumera jusqu'au bout. La partition, écrite jusqu'à son moindre détail, est entrecoupée d’interminables silences auxquels succèdent quelques recommandations qui ne sont que l'écho de celles déjà mille fois entendues. Un tour d'horloge sera nécessaire pour nous rendre jusqu'à la gare de Paimpol. Ma valise, maintenue sur le porte-bagages par  des ficelles, fait elle aussi son chemin de croix. Elle tombera plusieurs fois pendant le voyage.

Maman me suit à quelques pas, cahotant sur la route défoncée, derrière son petit devenu soudain trop grand. De temps en temps je glisse un regard furtif en arrière pour maintenir une distance propre à éviter les échanges. Ils sont  trop douloureux. Et comme je sais notre peine mutuelle contenue, selon la cadence de son pas bancal liée à son infirmité, je ralentis, ou au contraire j'accélère la marche. La petite pluie continue de tomber doucement. Nos visages sont mouillés et de nos yeux humides coule une larme furtive, non contenue, qui pourra se confondre avec elle. Notre pudeur est ainsi préservée car ni maman, ni moi, n'auront ainsi l'obligation de nous avouer notre chagrin que nous dissimulons pudiquement.

 Le voyage

Le train à vapeur de Paimpol à la Rochelle est une véritable expédition. Une succession de changements du quai N° 1 au quai N°3, du quai N° 2 au quai N° 5, tant à Guingamp qu’à Rennes, Redon, Nantes puis la Rochelle constituent déjà une véritable aventure pour le petit Paimpolais de banlieue qui n’a  pour moyen de locomotion qu’un vieux vélo et un rayon d’action de 5 kilomètres dans ses chemins de terre de notre campagne… Peu de temps avant Redon, désireux d'étendre mon champ de connaissances jusqu'alors limité aux huit places de mon compartiment, délaissant ma vieille valise,  je m’aventure dans le long couloir latéral du wagon de 3ème classe, jusqu'aux toilettes. Là, soucieux de mon image d'adolescent en quête d’un monde nouveau, je déballe le contenu de mes poches sur le lavabo pour retrouver un vieux peigne édenté susceptible de redonner un peu de lustre à mes cheveux hirsutes et à mon visage fatigué par déjà plus de huit heures de voyage. Le train entre maintenant en gare de Redon, s'arrête dans le crissement des freins sur les roues d'acier. Le haut-parleur annonce quelques minutes d'arrêt puis enfin une communication « spéciale »: « Attention ! Attention !  Le petit Jean le Meur est demandé au bureau du chef de gare ! ». Diable ! Je suis connu jusqu'ici ! Même si cette nouvelle aventure n'est pas véritablement celle à laquelle je peux m'attendre, celle-ci est pour le moins originale, et d'autant plus inattendue que me présentant à l'homme des chemins de fer à la casquette étoilée, celui-ci me tend mon fascicule de marin en me disant : « Dis donc petit ! Tu crois que tu vas pouvoir embarquer si tu laisses ton fascicule dans les toilettes ? ». Je rougis de honte, remercie le « Directeur du train » et remonte prestement dans mon compartiment silencieux d’abord et maintenant bruyant comme une ruche au printemps.

 Coup de bambou et coup de foudre.

 Deux hommes et une femme ont pris les places vides du compartiment. D’emblée je remarque que la femme est jolie. Les deux hommes sont des marins. Ils embarquent à Bordeaux et échangent bruyamment sur leur condition. La femme, près de laquelle je me suis assis, va rejoindre son mari sur un navire qui doit faire la « Tournée du Nord ». Elle a environ 40 ans. Élégante et parfumée, elle se tient à quelque distance des deux marins. Ceux-ci m'interrogent sur l'objet de mon voyage, puis découvrant que je dois me rendre sur le France 1, navire météo, il se lâchent et déclarent sans ambages: « Eh bien ! Tu vas là-dessus ! Tu n'as pas fini de te faire branler ! ». Puis ils décrivent des situations apocalyptiques propres à décourager les plus téméraires, évoquant tour à tour le « Mermoz », « Le Verrier » et « Le Laplace », anciennes frégates de la marine américaine. Et même ajoutent ils, que le « Laplace » a sauté sur une mine dans la Manche....et qu’il y a eu des dizaines de morts ! C’est dire combien ces bateaux sont dangereux…Ils ont maintenant un peu bu. Ma jolie voisine se rend tout de suite compte du désarroi qu'ils n’ont pas manqué de développer chez moi. Nos regards se croisent, ambigus, mais je reste muet. Puis par je ne sais quel magnétisme ou acte volontaire (?), la nuit venue, les lumières s'éteignent, le roulement des roues d'acier sur les rails berce nos esprits. Les marins s'endorment bruyamment. Je me retrouve blotti contre cette jolie dame dont le parfum m'enivre. Nous ne bougeons plus. Nous nous sommes confortablement installés l'un contre l'autre. Toute la nuit. Délicieux moments à déguster sans modération avant toutes les misères qui viennent de m’être promises par les deux savants de la mer. Ce n'est qu'au matin qu'elle me réveille. Cette partie de la nuit a été trop courte… Il est 5 heures lorsque le train rentre en gare de la Rochelle. Je ne verrai plus jamais ma belle inconnue.

Premiers contacts avec la Charente

Il tombe maintenant une pluie glacée sur le parvis de la gare dans cette nuit qui s’éternise. L'autobus me conduit jusqu'au boulevard Émile Delmas à La Pallice,  puis, chargé de mes deux valises je me dirige vers la base sous-marine, me faufilant entre les énormes billes de bois provenant de la cote d'Afrique. Là, quelques réverbères oubliés par la nuit, diffusent à d’improbables noctambules une lueur blafarde dans cet univers fantasmagorique où se dressent les bras désarticulés des grues figées par la nuit et le givre matinal. Une forme fragile et blanche, irréelle, majestueuse, se détache progressivement du noir inquiétant de la base sous-marine. Sans aucun doute, c'est-elle ! Celle que l'on appelle tantôt « Frégate » tantôt « bateau météo » tantôt « France 1 ». Elle est à couple de la base sous-marine, le cul à quai. Vue sous cet angle, je la devine et l’imagine plus que je ne la vois réellement. Pour l'instant, je n'ai identifié d'elle que sa croupe blanche avec son nom qu'elle arbore fièrement, telle une légion d’honneur. Elle contraste singulièrement avec tout son environnement austère, mouillé et froid aujourd’hui, noir parfois, gris toujours. La coupée qui d'ordinaire est une invitation à monter à bord est fermée par un panneau interdisant l'accès à « toute personne étrangère au service ». « Défense de monter à bord sans autorisation ». Étranger ! Je le suis encore pour l'instant, et je n'ai pas, fatigue aidant, ou timidité excessive, le réflexe de considérer ma lettre d'embarquement comme un « laisser-passer ». Pourtant, depuis mon départ hier matin de mon hameau du fin fond de ma campagne bretonne et j'ai dû maintes fois surmonter des épreuves nouvelles. Mais j'ai le sentiment qu'ici sur France 1, les dispositions vont être plus sérieuses et les initiatives intempestives inopportunes. Pas âme qui vive susceptible de m'accueillir. France 1, dans sa livrée de jeune demoiselle abandonnée dans la nuit, comme moi, attend le jour. Ainsi, trempé, transi, je m'installe sur ma valise et je patiente, veillant ainsi plus d'une heure et   songeant par épisodes au verdict de mon directeur d’école qui m’a conduit jusqu’ici : « Il sera marin ou carreleur … » Carreleur, c'est manqué…Marin, c'est long… et difficile, et c’est froid.

N.M.S. France 1

Une voix puissante me tire de mes intimes et nostalgiques réflexions. « Je m’appelle Joachim » me crie-t-il « et je suis le Bosco ». Juché sur la plage arrière, il m’intime l'ordre de monter à bord, m’indique que ce panneau d'interdiction n'est pas pour moi, et que l'on m’attend. Il me fait servir un grand bol de café bien chaud dans la cuisine où je fais la connaissance du cuisinier. Joachim est immense, du moins perçu de mon mètre cinquante cinq. Puis il me montre ma cabine. C'est une cabine à deux mais que j'occuperai seul pour l'instant, l'autre fonction de novice machine n'ayant jamais encore été pourvue. D'ailleurs, France 1 n’a été lancée qu’au printemps 1959, ainsi, même la fonction de novice pont que j'occupe désormais, est une première. Cet espace réduit, de trois mètres sur deux, est à peine éclairé par un hublot qui ne laisse passer qu'un rai ténu de la lumière du jour qui maintenant commence à poindre. Deux lits superposés, qui par une curieuse mutation sémantique deviennent ici « bannettes » équipent la largeur de la cabine. Une penderie, une tablette repliable de 40 cm par 30 et un lavabo constituent désormais mon univers intime. Malgré la rusticité et les aménagements minimums je découvre non sans fierté que je dispose de l'eau chaude et de l'eau froide. Je suis à mille lieues de tout ce que je n'ai jamais eu dans notre maison en Bretagne où je devais chercher de l’eau au puits dans le fond de la cour. Joachim me conduit au poste des maîtres, puis à l'office dont j'ai immédiatement, me dit-il, la charge d’entretien. Le bosco, le graisseur extérieur, l'électricien, l’assistant et l'intendant seront mes pensionnaires et je comprends très vite que le confort matériel de tout ce petit monde est désormais de ma seule responsabilité. Dès cet instant, je deviens leur maître d’hôtel, mais aussi  un peu …la femme de chacun, car je cire le parquet de leurs cabines, astique les cuivres des portes et hublots, nettoie les lavabos et refait leurs couchettes…La moitié de mon temps est ainsi consacré aux tâches ménagères, au service restaurant entre la cuisine et le poste des maîtres, et aux expéditions hasardeuses dans la cambuse. Certes, lorsque le navire est au port, l'approvisionnement en vin est une tâche banale. Elle le deviendra beaucoup moins lorsque le navire sera en mer et qu'il roulera bord sur bord, ce qui est le cas la plupart du temps, car France 1 et France 2  ne seront équipés que plus tard d'un système antiroulis améliorant les conditions de vie à bord. J’apprendrai plus tard, dès la première sortie en mer que la cambuse située sur l'avant « bénéficie » d'un mouvement de tangage accentué qui, conjugué avec l'indescriptible odeur de vinasse contribue à  chavirer le coeur des plus amarinés. « Allez Nono ! Avant d’aller à la cambuse en mer quand le temps est mauvais, tu allumes une cigarette, tu manges une sardine à l’huile et tu bois un coup de rouge ! » Mon identité elle aussi change. Me soumettant aux habitudes en vigueur, on ne m'appellera plus désormais ni par mon nom ni par mon prénom. Ce sera « Nono », diminutif de novice. C'est une tradition qui me va. Je trouve cela plutôt sympathique, affectueux même. A chaque instant fusent des interpellations du type : « Nono fait ceci ! » « Nono fait cela ! ». Et pourtant, j'ai  le coeur bien gros. es occupations des premiers jours avant notre départ pour le point Kilo n'arrivent pas à effacer le souvenir de ceux que j'aime et qui sont restés à la maison, là bas, si loin. Pourtant, jour après jour, je me rassure, car j’assume convenablement mon travail. Mes « carences algébriques » qui sont à l'origine de cet exil forcé ne semblent pas porter un quelconque préjudice aux attentes de mes nouvelles fonctions de « marin au port ».

Un marin doit naviguer

Arrive enfin le jour du départ, Je dois maintenant me fondre dans un nouveau métier. Fier comme Artaban, je me dirige vers le gaillard d’avant aux fonctions manœuvrières qui me sont dévolues. Le remorqueur est déjà à pied d'œuvre. Par le chaumard nous lui avons glissé l'aussière de remorquage. Le temps est superbe, les familles sont venues sur les quais pour un au revoir aux marins Charentais nombreux sur les France 1 et 2. Le petit Paimpolais est fier sur son navire. Participer au déhalage du France 1 avec cette musique si particulière que constituent le ronronnement des moteurs, les ordres échangés entre la passerelle, l'avant du navire, la dunette, ou encore avec le remorqueur, les signaux sonores la corne de brume, les cris des mouettes, les treuils à vapeur des Liberty qui manœuvrent les billes de bois que les grues désormais actives, saisissent, et les quelques klaxons des voitures qui nous font un dernier au revoir, sont un véritable concert inédit un brin nostalgique. Le passage de l'écluse reste un moment délicat. Les défenses judicieusement réparties à tribord et à bâbord éviteront le raclage de la coque blanche contre le quai de l’écluse  qui aurait l’effet d’une souillure sur une robe de mariée. Pourtant, aujourd'hui la brise légère ne constitue pas un véritable handicap. Les superstructures de France 1, relativement volumineuses, ont une réelle prise au vent, son tirant d’eau peu important, et cet étroit passage peut parfois s'avérer délicat. La manœuvre s'exécute parfaitement. Progressivement, France 1 prend des airs de frivole liberté. La moustache blanche de l’étrave qui fend les flots devient visible, et déjà le remorqueur se rapproche, donnant du mou à l'aussière qui est enfin décapelée du crochet de la remorque. Quelques coups de sirène sont échangés. La voie est libre. La belle adolescente ondule déjà gracieusement sur une mer d’huile. Directement, de la passerelle, le commandant pousse les moteurs...France 1 frissonne de toutes ces tôles et est déclarée désormais « maîtresse de sa manœuvre ».En mer ! Et marin…enfin.« Algèbre, ruine et carrelage » sont aux oubliettes !

 

Ville de la Rochelle Musée DRAC Poitou Charentes FAR Ami du musée