Fiche du navire
Drague TD6
Cet énorme bâtiment aidera à débarrasser le port de La Rochelle de nombreuses épaves qui l’encombrent. Capable d’extraire 400 m3 de vase par jour à une profondeur de 5.50 m, cet engin mesure 28,50 m de long. N’ayant pas de moteur de propulsion, La drague est remorquée par les porteurs de vase Saint-Marc et Bout Blanc. La carrière de D6 s’achève fin 1987. Elle est alors vouée à la casse. L’association de sauvegarde « TD6 », présidée par le Directeur du Musée Maritime actuel, Patrick Schnepp décide de sauver la Drague à vapeur de la ferraille. Elle est classée au titre de Monuments Historiques en novembre 1992.
- Maurice Garet : Cap d'Aunis, la relève de TD6
- Maurice Garet : Lutte sans fin contre l'envasement
- Maurice Garet : Quand j'étais patron de TD6
- Maurice Garet : Renaissance de la drague
- Maurice Garet : Roger, je crois que vous avez oublié la pince !
- Roger Barbotin : Un récit de Roger Barbotin
- Un récit d’Henri Mathurin
- Maurice Garet : Un travail archaïque
Cap d'Aunis, la relève de TD6
J'étais là pour la mise en route de la Cap d'Aunis. La Cap d'Aunis, à chaque passage, extrait 1000 m3. C'est une drague aspiratrice et ce qu'elle extrait est plus liquide, c'est un mélange eau/vase. Ce n'est pas de la vase concentrée comme ce que l'on enlevait avec les godets et cela équivaut à 800 M3 à chaque passage ! La rotation est beaucoup plus rapide. C'est beaucoup moins dangereux et moins pénible que sur la drague à vapeur où tout était vraiment lourd à manœuvrer. D'ailleurs, ce n'est pas difficile, ils sont 6 à bord…On était 24 sur le train de drague ! Et pour le plan de dragage, nous on le suivait visuellement avec des repères à terre. Tandis que sur la Cap d'Aunis, c'est au GPS !